La flexibilité du marché du travail peut permettre de lutter contre le chômage structurel. Toutefois, certaines formes de flexibilité peuvent entraîner de la précarité. On peut ainsi prendre l’exemple des créations d’emplois en CDD qui sont source de précarité du fait que les individus alternent période d’activité et période de chômage avec des revenus incertains pouvant parfois conduire à la pauvreté. Ainsi, le taux de travailleurs pauvres parmi les travailleurs en contrat précaire est de 16,3 % contre 5,8 % pour les travailleurs en contrat à durée indéterminée en 2015 en Europe (voir l'article "Un travailleur sur dix est pauvre en Europe").
Le recours aux formes particulières d’emploi dans le cadre de la flexibilité externe quantitative génère des inégalités entre les salariés et une segmentation du marché du travail avec, d’une part, des salariés embauchés en CDI (contrat à durée indéterminée), qui bénéficient d’une stabilité de l’emploi et des possibilités d’évolution de carrière, et, d’autre part, des travailleurs plus précaires.
Certaines études soulignent aussi que la flexibilité peut conduire à un ralentissement de la productivité : les salariés en emplois atypiques bénéficient rarement de la formation continue et n’ont pas toujours l’expérience requise pour le poste qu’ils occupent.
Source : https://lesmanuelslibres.region-academique-idf.fr Télécharger le manuel : https://forge.apps.education.fr/drane-ile-de-france/les-manuels-libres/ses-terminale-specialite ou directement le fichier ZIP Sous réserve des droits de propriété intellectuelle de tiers, les contenus de ce site sont proposés dans le cadre du droit Français sous licence CC BY-NC-SA 4.0